Au fond d’un mini aéroport, dans la pénombre du préau de l’entrée, reliant les portes « arrival » et « departures », on retrouve 3 gars, un peu fatigués, tout bronzés, et l’air presque maussade : pourtant tout autour, un air de vacances flotte nonchalamment : affiches de l’office du tourisme, pubs pour des chambres d’hôtes, chauffeurs de taxi qui somnolent, stands de jus de fruits frais, groupes de touristes en maillots de bains… Cet aéroport, c’est celui de Rodrigues, samedi 4 février…et ces 3 gars, ce sont Johann (prononcer ioan), Georges et moi, à la fin de notre semaine de vacances. Nous sommes tous les 3 déjà un peu nostalgiques à l’idée de mettre un terme à ces 7 chouettes jours passés sur cette minuscule île, qui vit encore au ralenti, à l’état sauvage !
Mais quelle est donc cette petite île ?
Rodrigues est la plus petite des trois îles de l’archipel des Mascareignes (derrière Maurice et la Réunion).
D'origine volcanique, l'île se situe à 560 km à l’est de Maurice, presque isolée au milieu de l’océan Indien. D’une superficie de 109 kilomètres carrés, elle mesure 18 kilomètres de long sur 8 de large et présente la particularité d’avoir un lagon d’une surface deux fois supérieure à celle des terres émergées.
Elle fait partie de la République de Maurice et jouit d'un statut d'autonomie depuis le 12 octobre 2002.
Ses habitants sont appelés les Rodriguais. Au nombre de 35 000 en 1996, leur langue principale est le créole rodriguais. Le français est utilisé par une assez grande proportion de la population. L’anglais, langue officielle de la république, est très peu utilisé, sauf dans les institutions scolaires comme langue d’enseignement. La majorité des habitants (95 %) est de foi chrétienne et d'ascendance à la fois africaine et française. Les principales industries de l’île sont la pêche, l’agriculture et le tourisme… qui doit beaucoup au KITESURF !!
Une semaine de décompression totale pour couper complétement avec le système d’astreinte permanente à bord du Marion pendant presque deux mois ! Le pied… L’isolement est même presque complet puisqu’internet fonctionne seulement dans 2 bureaux de poste sur toute l’île et nos téléphones ne passent pas !
Puis après 7 jours, retour à la Réunion, où je retrouve Yanis, mon nouveau coloc : c’est un vieux copain de l’externat à Lyon qui était le médecin adjoint à Kerguelen jusqu’en décembre dernier et qui profite de ses vacances jusqu’à mai prochain pour visiter la Réunion ! A nous les belles randos (Yanis, après un an à KER est plutôt bien affûté !), les soirées tranquilles à l’appart, les bons plats à se préparer ensemble (il est aussi fan de cuisine) pour apprendre à faire de la cuisine créole !
Il faudra aussi que je trouve une voiture rapidement, à acheter d’occasion : la tâche est loin d’être simple car la marché des voitures d’occaz à la réunion est assez horrible : les bagnoles sont très souvent pourries (dénivelés +++ sur l’île, chaleur, humidité, soleil) et surcotées ; elles sont quasi toujours réparées par le frère du beau –père du voisin donc sans aucune facture et elles bénéficient même parfois de contrôle technique bidon ! Alors bonjour la galère…
Parmi les autres objectifs à court terme : passer mon niveau 1 de plongée pour avoir accès à des sorties plus intéressantes…
Voilà…c’est tout pour aujourd’hui !
Portez-vous bien.
Martin.
